mercredi 24 décembre 2014


Peut-être que tout ce qu’il me faut, c’est une balayeuse avec un fil de trente pieds.

mardi 23 décembre 2014

lundi 22 décembre 2014

Solstice d'hiver, yeah

J’ai soupiré bruyamment, et ça m’est passée par la tête de brailler un coup, non pas parce que je suis triste – je ressens rien – mais parce que je suis exaspérée, et que les larmes pourraient peut-être avoir un quelconque effet thérapeutique, comme m’aider à m’endormir plus rapidement, mais j’ai seulement soupiré, ce qui a eu pour effet de faire tourner leurs têtes. Quatre petits félins se sont tournés vers moi. J’ai figé. J’ai laissé la troupe se rendormir. Je pourrai pas hiberner cet hiver, c’est pas avec des marmottes que je vis.

Je suis bien en leur compagnie. Ils ont détruit mon chargeur de portable, amoché mon fil d’appareil photo, cassé ma belle tasse – sur le coup, j’ai eu peur que ce soit ma tasse de Blais, mais fiou, c’était juste une tasse antique – envahi mon espace vital EN ENTIER, mais ils ne me déçoivent jamais. Contrairement à toi. Pis toi, pis toi itou. Bin non, je partirai pas sur buzz misanthrope. Je suis pas déçue de l’humanité – je n’ai plus trop d’attentes –, je suis déçue par des dividus.


J’ai flatté Frédéric-Démon, qui s’est mis à ronronner, ce qui a provoqué le ronronnement de Whitney, couchée contre lui, puis l’effet domino s’est rendu jusqu’aux roux. La troupe ronronne, je file bin. J’haïs ma vie, mais pas tout le temps.


mardi 16 décembre 2014

Attentat terroriste au marché aux puces

J’étais dans un petit resto avec ma mère et Francis, et je leur proposais de commander pendant que j’irais faire un tour au marché aux puces d’à-côté. Le resto avait un comptoir de soupes, salades et burritos, surtout des burritos, pis c’est évident que j’ai rêvé à ça à cause de la vidéo que j’ai vue la veille, alors pendant que je les laissais choisir leur souper, j’allais au marché aux puces parce que je savais que j’y trouverais des pouliches. Alors je suis entrée, je me suis procuré une pouliche, et je suis allée me cacher parce qu’il y avait un attentat terroriste. Alerte à la bombe. Je voyais le décompte dans mon écran. Je me suis accroupie, sans lâcher ma pouliche, puis j’ai fermé les yeux. Tout ce que je voyais, c’était les chiffres. 5, 4, 3, 2, 1... J’ai entendu deux détonations, puis tout est devenu noir, et je ressentais plus rien, j’entendais rien, je pensais à rien. J’ai vécu ma mort. Après, je la racontais. J’expliquais tout ça à ma mère et Francis, puis on rejouait la scène, ils allaient se chercher des burritos, et moi je retournais m’acheter une pouliche pour ensuite mourir dans l’explosion. C’est comme ça que j’apprenais que la mort efface tout. Pourquoi étais-je en mesure d’en parler après? Aucune idée. Je sais même pas à partir de quand la mort cesse pour devenir l’après-mort. Ça n’avait pas de sens, et dans mon rêve, ça ne m’affectait aucunement. Je le prends comme une leçon de vie.

lundi 8 décembre 2014

C'est ma fête

Pis je vais m'acheter ça. Bin, un manné, là. Faut d'abord que je pète la yeule à Bowser. Bye!

Le plus beau des cadeaux pour les gamers féministes.

dimanche 7 décembre 2014

Maladie mentale, suite

Au début je voulais l’avouer sur Facebook, machinalement, mais je me suis rappelée que cet endroit est un peu à l’abandon depuis des mois, pis que ça donnerait un break à mes amis qui sont pus capables de lire mes gnéseries plates sur Facebook.

Je le reconnais enfin, je suis dépendante affective. Je m’absente à peine une heure, et déjà, mes chatons me manquent. Là, ça fait 24 heures que j’ai quitté la maison, et je m’ennuie terriblement d’eux. Je sens que je devrai réfréner l’intensité de mes émotions lors de nos retrouvailles demain, mais je pourrai pas m’empêcher de me rouler avec eux sur le lit et Whitnyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy? Aon, ma belle fofolle! Hiiiiiiiiiiiiii, c’est mon beau chat brun CHAT BRUUUUUN t’as des oreilles aon aon aon les p’tites fesses de chat brun TU M’AIMES PUS? PITOU? Aooon, mon pitou vient me voir... Whitny? Ma fofolle? PIOU PIOU PIOU PIOU PIOU tite fofolle t’es mignonnette ma fofolle muuuuuuuuhuhuhu AON c’est les p’tits roux! Allô les roux! PRRRR PRRRRR RRRRR tu sens l’poffe corgne beau p’tit museau rose de aooooooon

J’essaierai même pas de guérir. Fuck non. Bonne nuit.




samedi 6 décembre 2014

« Crisse de saison psychiatrique. » -Frédéric Dumont