samedi 29 septembre 2012

Mathieurseno et le bacon solide ou Comment rendre une vidéo culte sans jamais la faire circuler


La fois du bacon solide, c’est une sortie mémorable que j’ai faite avec Mathieu et Vickie. Je suis sûre que je vais en parler encore dans 40 ans, si je vis encore, parce que je suis une ossetie de radoteuse.

La musique du Passeport, c’est pas trop le genre à Vécké, mais il s’adonne que ce soir-là, elle a l’air d’aimer ça pis elle danse (solide). La danse caractéristique de Vécké, ça me rappelle la méditation dynamique, mais avec des faces de Vécké, faque ça donne un résultat qui ressemble à rien d’autre que la danse de Vécké. On est donc tous les trois sur la piste de danse, Mathieu pis moi on a pas mal de fonne à essayer d’apprendre les moves de notre amie. Vers les trois heures, Mathieu est si saoul qu’il grimpe sur les tables et crie dans le bar. Je suis assez étonnée, parce que c’est pas du tout dans ses habitudes d’avoir un comportement de paquet de troubles, mais je dois dire que c’était assez drôle à voir. Je lui dis quand même de se calmer un peu, je voudrais pas que le doorman nous sacre dehors et qu’on soit bannis du seul bar où on peut danser comme ça.

Avant de sortir, Mathieu avait lancé l’idée de finir la soirée dans un parc pour jouer dans les « appareils ». Tsé, les modules de jeu dans les parcs pour ninfints? Les trapèzes, les balançoires, les échelles, les glissades, les COSSINS? Bon. Est-ce que je connais quelqu’un à part lui qui appelle ça des appareils? Lui, il dit ça depuis son enfance, et je sais pas pourquoi. Peut-être qu’il trouvait ça hot comme mot, parce que ça sonne spécialisé (ou pas). Tout ça pour dire qu’en sortant du bar, je me demande s’il est toujours dedans pour aller jouer dans les appareils. Mais là là tussuite, il a faim. Alors on se dirige au Lafleur pour du bon fast-food de grèse qui coule à terre. Et il se trouve là, le point culminant de l’histoire que je raconte qui est même pas si hot que ça. Pendant qu’on fait la file, je sors mon Blackberry pour filmer le Mathieu saoul. La caméra de mon Blackberry, c’est pas très flatteur quand on filme de près. Tu sais ce que ça fait, un grand angulaire? Ça fait des têtes ballounes. D’ailleurs, on a un peu abusé de l’effet pour faire des photos d’animaux quioutes...

Ce chiot va exploser.

Avec Mathieu, ça lui donne l’air d’une fourmi. Une fourmi avec des grosses lunettes et des cheveux frisés.

La vidéo dure trente-six secondes, on n’y voit que Mathieu, et Vickie durant une demi-seconde. Il y a ma voix hors champ, et ça débute avec Mathieu qui émet un râle de monstre en grimaçant comme un mongol un peu trop près de mon Blackberry.

Moi : T’es d’dans pour quoi?
Mathieu : Chu d’dans pour tellement d’affaires, ç’a pas d’allure.
Moi : Comme?
Matheu : Bin euh, chu d’dans pour du bacon solide. À 75¢. »
Moi : J’te demandais c’que tu voulais faire, pas c’que tu voulais manger…
Mathieu, encore plus tête de fourmi : CHÉ PAS CHU D’DANS POUR QUOI!

J’ai mis en gras la phrase importante, la raison du pourquoi je suis en train de raconter cet évènement, que dis-je, cette anecdote qui aurait pu passer directement à la corbeille. Mais non. Moi chu d’même. Être dedans pour du bacon solide, ça me fait rire. Même après un an.

Mathieu n’a jamais voulu voir la vidéo, et je lui ai promis de ne jamais la lancer dans les internets. Parce qu’il était saoul, là, mais saoul solide. Il a même oublié qu’on est allé jouer dans les appareils, qu’il s’est assis dans une mare d’eau, qu’on a croisé deux chars de flics qui tentaient de maîtriser des fêtards qui avaient l’air de vouloir se tuer, il a aussi oublié qu’il m’a appelée après que je sois rentrée chez moi, un appel drôle et awkward et pas très articulé. 

La vidéo est tranquillement en train de devenir virale, mais IRL seulement, parce que je la montre à nos amis sans jamais la mettre en ligne. Pis depuis un an, mes amis pis moi on est souvent dedans pour que’que chose solide.

jeudi 27 septembre 2012

Bonne fête, petit grand frère


Aujourd’hui, c’est la fête de mon frère. Il est très triste et lourd. On n’a pas les mêmes parents, mais on vient du même nid douillet, du même cocon de barbe à papa. Une enfance Luminous et magie. Les liens de sang, on s’en contre-querisse, tsé. Nous on est unis par quelque chose de plus fort que ça. On a été élevés avec de la douceur, à grands coups d’amour. À croire qu’ils se préparaient à nous décevoir, nos Barbamaman et Barbapapa.

Aujourd’hui, on sait pas vivre. On sait pas comment ça marche, ces affaires-là. On va jouer au Nintendo, à place. Amène-toué un ti Coke, moué j’ai un bol plein d’organes et de bananes. Aweille, ça va d'être le fonne.

Aujourd’hui, c’est la fête de mon frère, et mes amis sont tristes. Il faut les consoler, les écouter, les regarder, les caresser, les médicamenter, les aimer. Mes amis ont perdu beaucoup de plumes. Si je savais tricoter, je pourrais les habiller chaud. Mais je vais les réchauffer avec des muffins, des smileys, des XX pis des poils de chatte.

Aujourd’hui, c’est la fête de mon frère et il est darque. Nous on est deep, darques and delicious. Mèyes mais poids lourds. Si j’étais poète, je lui écrirais une chanson darque pour qu’il s’époumone dans ma ruelle. Mais je vas lui écrire une note de bloye, à place.

Aujourd’hui, c’est la fête de mon frère mais nos amis vont mourir. On vire une brosse pis on se fait tatouer « Mange du pouelle » sul chest. Nous on est des osseties.

Nous on frappe dedans la vie à grands coups de mourre.

mardi 25 septembre 2012

Ça faisait PAPAON PAPAON dans mon cerveau


Malgré leurs pouvoirs magiques de régénération, on peut rarement multiplier les lombrics en les tranchant en deux, mais cela demeure possible chez certaines espèces, en fonction de la coupe et des dommages subis. -Lora Zepam, Les lombrics

Un manné j’ai senti que j’allais pleurer, ça s’en venait, ça partait du ventre et ça montait par les bras, en faisant un détour par la gorge où y’a souvent du trafic ces temps-ci, pis c’était rendu aux yeux, mais c’est pas arrivé, j’ai pas pleuré. Je prends des médicaments, c'est des antisudorifiques pour l’âme. Avec ça, je peux me permettre d’en faire un peu plus qu’avant. Un petit poids de plus sur mes épaules osseuses. Une claque sua yeule. Des sueurs froides. De la tristesse. De la beauté qui fait mal. Et qui fait sourire aussi. Et rire. LULL. Concentré de jus de noune de Vickie Gendreau. Je vais le relire. Mais pas tout de suite, parce qu’il me dévisage sur mon futon, faussement relaxe sur mes papiers d’impôt, ma facture de vet pis le cahier à dessins de Darnziak. Le livre de Vickie est vivant. Po aussi est couchée sur le futon, elle fait sa toilette. Elle lèche le bout de sa queue, et ça fait un bruit de friction, ça sonne rugueux. C’est parce qu’elle lèche Testament en même temps que sa queue. J’espère que ça va pas lui laisser une odeur d’haleine de chatte, c’est la copie de Darnzizi. Ce matin avant que je déjeune, Jocelyne m’a appelée et m’a demandé si je pouvais aller la voir, elle voulait me parler. OK. Je m’habille, parce que je veux pas me présenter chez Jocelyne avec mon pyjama de dépression, pis je cherche la switch pour ouvrir le passage secret qui sépare nos logis. Une Jocelyne découragée, au milieu de trois milles sacs de vidanges poffés au maximum. Si vous avez déjà fait votre paiement, nous vous en remercions et vous prions d’ignorer cette lettre. Elle est découragée parce qu’il y a des punaises dans le Manoir.  Crédit d’impôt pour solidarité. Je dis c’est pas grave, Joce, on va les vaincre. T4 féline…….. Quantité 1.00……. Total $81.00 T. Je les connais, les punaises, je vais leur murmurer des choses à l’oreilles, pis ça va bin aller pour nous. Votre Cyber Facture Koodo Mobile est prête. Joce est au bord des larmes, mais elle a pas le temps de pleurer, l’exterminateur s’en vient. Moi j’ai pas peur de rien. J’ai même pas peur de lire.

Vickie est vivante. Vickie est plus vivante que toutes les Cimex lectularius de la planète.

La plus adorable des manipulations


Oh wow! Science de la quioutitude! Des chercheurs de l’université de Sussex ont identifié un ronronnement de sollicitation chez le chat domestique. Il est généralement admis que les chats ronronnement pour manifester leur plaisir, mais ils le font aussi lorsqu’ils sont souffrants ou très anxieux, par exemple durant une visite chez le vétérinaire, ou même lorsqu’ils agonisent. Le ronronnement est aussi très présent dans les communication mère-chatons. Mais je ne savais pas qu’un type de ronronnement en particulier est utilisé par le chat pour nous demander quelque chose (« Yeault, nourris-moi. Allez, lève-toi. Heille, j’ai faim. Allô. Poke. Réveille, Ti-Casse! », etc.). Je le savais pas, mais je le sentais. Intuition de folle au chats, tsé.

Écoute la vidéo qui accompagne l’article, et si tu connais bien les chats, tu devrais vite reconnaître ce son. Moi, je l’entends presque chaque matin. Po émet son ronronnement métallique hyperpuissant DANS MES OREILLES. Je comprends mal comment Dr Karen McComb, l’auteure de l’étude, peut trouver ça gossant. Pour moi c’est super agréable et extrêmement quioute, j’appelle ça son ronronnement rouillé. Ça chatouille, alors souvent je pars à rire quand elle me fait subir ça. Je peux pas trouver ça désagréable comme un miaulement perçant, et je peux pas non plus l’ignorer. Ce qui fait que si mes caresses ne lui suffisent pas — parfois je peux gagner une heure de sommeil si Po et moi on trouve une posture de sommeil confortable — je me lève et je remplis son bol. Elle produit aussi ce type de ronronnement quand je me prépare à lui donner du petit mou en canne. Les conclusions de cette études me semblent donc très sensées, c’est clairement de la sollicitation, une gentille manipulation. Par contre, je suis pas d’accord avec une chose : « Previous studies have found similarities between a domestic cat’s cry and the cry of a human baby — a sound that humans are highly sensitive to. » Oh oui, je suis peut-être sensible aux pleurs des bébés, comme bien des humains adultes, mais je pourrai jamais considérer que le ronronnement ou n’importe quel cri de chat puisse être aussi désagréable que les pleurs d’un bébé, sauf peut-être leurs cris démoniaques de combat. Pis même encore.

Astheure, je voudrais bien identifier et interpréter tous les types de broulx que fait Po.

dimanche 23 septembre 2012

Ça prend bin Vécké pour me faire orgarder la tévé


Vickie Gendreau parle de Testament à Tout le monde en parle, ce soir.

Clique sur Vickie!

Testament?

Non.

Testament?

Oui.

samedi 22 septembre 2012

Darwin et les vers de terre

J’apprends des choses fascinantes sur les lombrics. Par exemple, j’ai su que Charles Darwin fut l’un des premiers défenseurs des vers de terre, qui autrefois étaient considérés comme nuisibles pour l’agriculture. Darwin les a vraiment étudiés de près. Dans La formation de la terre végétale par l'action des vers de terre, écrit en 1881, il dit entre autres ceci :

« Les vers ne possèdent aucun sens de l'ouïe. Ils ne font aucune attention aux sons stridents d'un sifflet métallique faits à plusieurs reprises dans leur voisinage ; ni aux sons les plus graves et les plus forts d'un basson. Ils se comportent avec indifférence aux cris, si l'on prend la précaution de ne pas les effleurer de son souffle. Quand on les pose sur une table près du clavier d'un piano joué aussi fort que possible, ils restent tout à fait tranquilles. » 

Moi, quand je lis ça, je pense à ça : 


La science, c'est des affaires de sérieux.


Bon, je retourne à mes vers. Entre temps, si tu as quelque chose à me dire au sujet des vers, ça va me faire plaisir. Merci.

vendredi 21 septembre 2012

Meilleure épitaphe du monde


Hier soir, je tchattais avec Darnziak

Lora Zepam : Heille. Ça t’arrive pas, ces temps-ci, de te demander ce que tu ferais si t’apprenais que tu vas bientôt mourir?
Darnziak : Pas vraiment… Toi?
Lora Zepam : Oui. Et je voudrais pas que ma fin de vie ressemble à ça. Et c’est terrible parce qu’on sait jamais si on est précisément en train de vivre nos derniers jours.
Darnziak : Ouf. Il y a rien qui garantit non plus qu’on sera capable de mieux vivre si on sait qu’on va mourir. On va peut-être rester médiocre et triste jusqu’à la fin. (Wow, je suis vraiment, vraiment positif ce soir, hein.)

Là, j’ai lâché un gros lol.

J’étais dans un mood darque, Darnziak était Darqueziak, pis on s’entrainait tous les deux dans une downward spiral of the darque. Pis j’ai trouvé ça drôle, son « médiocre et triste jusqu’à la fin », pis j’ai décidé que je voulais ça comme épitaphe. Faque ouin : si je ris, je suis pas si darque que ça. Si je ris de ma médiocrité, de ma tristesse, de ma mort, je suis pas si darque.

J’aimerais pouvoir rire de tout, tout le temps.

Je veux pas insinuer que je vais mourir dans les années 10, là. Je sais rien, moi.

jeudi 20 septembre 2012

Savais-tu que les areniers mâles n’ont pas de pénis?

Pédipalpes d'un mâle Tegenaria domestica. Sexé, non?

Sophy


Quand je suis née, mes parents m’ont emmenée chez le vétérinaire pour me faire euthanasier. Finalement, ils ont décidé de me garder parce que j’étais bin fine.

Oh, celui-là aussi est pas pire



Quand même, han.


Bonne nuit.

Une autre affaire que mes parents m’ont jamais enseignée


Tu seras jamais récompensé en fonction de tes efforts.


Même si ça veut pas dire que les efforts sont inutiles, je trouve que c’est bon à savoir pour s’éviter des déceptions.




Bon matin.

mardi 18 septembre 2012

Heille wo




Pendant qu’il était en Islande, mon petit grand frère m’a envoyé cette toune. Ça m’a rendu encore plus emo. Et il me manquait encore plus. Et tout les autres me manquent déjà, là, maintenant, parce que je sais qu’ils vont tous finir par disparaître de mon monde. Il vaut mieux que je me prépare aux pertes. Que je me prépare à perdre.

Je dis pas que je suis prête à l’accepter, quand même. Wo menute.

lundi 17 septembre 2012

Oui, ce fut une bonne journée


J’ai passé la journée à travailler sur mes textes. Il n’y avait qu’une seule chose pour me déconcentrer, et cette fois, c’était ni Facebook ni des inquiétudes excessives. La chose qui m’interrompait parfois, c’était la plus adorable chose de l’univers : Po, Po, oui oui, Po. Elle est fringante! Et ça me rend de bonne humeur, oh ouémadame. Ma journée a commencé quand Po m’a éternué en pleine face. Une chance que je garde la bouche fermée quand je dors, j’aurais pas voulu goûter à la bruine qu’elle a éjectée bruyamment. Pendant que je me réveillais doucement dans mon lit, elle galopait dans les autres pièces, déjà prête à jouer. Comme un ti ninfint qui se lève trop de bonne heure le dimanche matin. Broulx? Meow. BROUÖW? J’ai sorti sa ficelle et je lui ai fait pratiquer ses moves de chasse. Bons réflexes! Et elle n’a plus mal à la bouche! On dirait que le coupable s’appelle Felimazole, ou alors que c’était une douleur dentaire passagère. C’est pas clair. En tout cas, quand je la vois péter le feu comme ça, j’ai juste envie de lui dire : « Aweille, Po, grimpe sur les murs, éternue dans mon assiette, mange mon fil d’ordi. Fais ce que tu veux, je t’aime! »

Bref, elle a passé la journée à dormir sur moi et à solliciter mon attention pour jouer. « Sophy? Sophy, qu’est-ce tu fais? Je pense que c’est vraiment pas urgent, ce que tu fais. Pis c’est pas trop important non plus. Tu devrais vraiment venir jouer avec moi. Sophy? Regarde-moi donc. Sophy! OK, si tu veux pas jouer, je me laisse tomber par terre, complètement inerte. Tu l’auras voulu. » Aon, OK d’ebord!

Et ce fut ma journée la plus productive depuis des semaines. Faut qu’on répète ça demain. OK, Po? Moi je travaille, pis toi tu t’occupes de mes breaks.

Je parle à ma chatte sur mon blogue? Ouémadame.

Ça, c’est mon environnement de travail idéal.

dimanche 16 septembre 2012

Les penules, ou Lora Zepam s’appelle maintenant Cita Lopram


J’essaie de chasser de mon esprit la désagréable impression qu’on m’a eue par l’usure. Ça faisait des années qu’on me parlait de penules, et moi je voulais pas, je résistais parce que je sais que je suis folle mais si le monde n’était pas aussi débile je souffrirais pas tant d’être folle. Tsé, je suis pas si malade que ça, je suis juste une hypersensible dans un monde impitoyable. Ça pis que’ques affaires pas trop graves. Petite pizza de maladies mentales faibles en gras. De la folie légère, là. Hypocalorique. Pis crissement riche en fibres.

J’ai jamais aimé que les médecins sortent leur calepin de prescriptions quand je disais que ça va pas bien dans ma tête. Ce que je trouve insultant, c’est qu’on me proposait des pilules à des moments où je considère que c’est bien normal d’être épuisé. Fin de session difficile après 15 semaines de mauvais sommeil. Situation financière dégueuse. Pas de job. Relation boiteuse. Et d’autres affaires plates de l’existence. Pis en plus, surtout, j’aime pas ça, moi, prendre des médicaments. J’y suis trop sensible. J’ai déjà fait une overdose d’antibiotique, tsé! Bin, une presque overdose. Et quand je prends une demi-dose de Gravol, je suis droyée. Je me souviens encore de la fois où Oli m’a vue sul Gravol. Il était venu me cherche en char pour aller je sais pus où, pis il trouvait ça bin drôle de me voir dans un état second.

— Han! Je pense que je viens de voir passer une colombe.
— Sophy… C’est une tache dans mon pare-brise.
— Ha. Ouin, t’as raison. Mais avec la lumière pis toute… En tout cas.

Faque prendre un médicament qui va me jouer dans la tête, ça me tentait pas pantoute. Sauf que là, je suis en train de devenir insupportable pour tout le monde, même pour moi. Je suis en train de devenir un poids lourd. Je maigris mais je m’alourdis. Pis là je ferai pas de jeu de mots avec l’aigreur. Gnn. 

Plusieurs m’ont rassurée au sujet du citalopram. Ça cause presque pas d’effets secondaires! Tu seras même pas zombie! Un zombie? J’aimerais ça. Je voudrais bien être assommée, stone, molle, imperturbable. Je voudrais qu’il se passe rien, pas d’événements, pas d’émotions fortes, aucune perturbation. Une vie plate et beige. Pour quelques mois au moins. Stp, Jésus?

Ah pis fuck you Jésus.

Fuck la poésie, fuck la tendresse, fuck l’amour. On a des penules. Crisse de monde frette.



samedi 15 septembre 2012

Mes petits poings mèyes telles des antennes. Jésus, crisse.

mardi 11 septembre 2012

Gaspiller mon amour pour un fucking chat




Un de mes cousins a partagé cette photo de Po que j’avais mise sur Facebook la semaine dernière. Je crois bien que personne n’a aussi mal compris pourquoi je fais ces t-shirts. J’ai pensé à lui répondre pour lui expliquer à quel point c’est blessant et ignorant de sa part d’avoir écrit ça, mais j’ai décidé de me la fermer. Faque non, ceci n’est pas une vengeance personnelle. Même si j’ai tout un potentiel de méchanceté en moi. J’ai ça, oui, je peux faire mal avec mes mots, mais je désire faire le bien. Oui, je suis ça, moi, un Calinours des forces du Bien. Pis j’ai pas d’énergie à gaspiller dans des chicanes ou dans la haine, pis de toutes manières, j’haïs ça haïr. J’ai donc mis ma colère de côté et poursuivi une réflexion amorcée depuis un bon moment. Elle n’est pas encore mûre, mais j’ai envie d’en parler, parce que je suis sur mon bloye pis j’en fais bin ce que je veux, câlasse.

Je suis pas si naïve, tsé. Je sais bin que des tas de gens trouvent ça con de dépenser de l’argent pour faire soigner un animal. Mais jusqu’à présent, ces gens-là ont eu la décence de farmer leur yeule. Par politesse, peut-être, ou par respect. Mes amis savent que je suis très attachée à Po, et que j’ai pas un coeur pour les humains et un autre pour les autres animaux. J’aime, c’est tute. Et je considère Po comme un individu et non une motte de poils vivante, même si je suis consciente qu’elle n’est pas un humain, qu’elle ne perçoit pas le monde comme moi. Je fais souvent des jokes, je délire, je suis gnéseuse, mais on peut pas m’accuser sérieusement d’anthropomorphisme. Quand j’emmène Po chez le vet, je me doute bien qu’elle doit pas interpréter ça comme : « Ah, enfin, on va soigner mes bobos! Merci Sophy! » Y'a beaucoup plus de chances pour qu'elle soit terrorisée et ne comprenne pas pourquoi je lui fais une telle chose. Po et moi, on parlera jamais le même langage, mais on fait des efforts toutes les deux pour se comprendre. Elle a, comme tous les chats domestiques, développé un gamme de miaulements pour me signifier différents besoins. Je fais mon possible pour les déchiffrer, même que je considère que c’est mon devoir. La captivité est une condition que je trouve un peu triste, alors j’essaie de la rendre le plus agréable possible.

Po est toujours près de moi, petit satellite de mon quotidien. Dix-sept ans, c’est plus que la moitié de ma vie. Elle a été témoins d’un tas de trucs. Des événements marquants comme les affaires les plus plates et banales. J’aimerais pouvoir faire un super calcul pour évaluer approximativement le nombre d’heures qu’elle a passé sur moi. Juste pour le fonne. Po pis moi on a sûrement plein de stats amusantes. Le nombre d’heures que j’ai passées à ramasser ses peupis et keukas. Les litres de renvou qu'elle a produits. Le nombre de kilos de poils que j’ai dû sniffer. Les jours de ronronnements qu’elle a émit. Ça serait sûrement impressionnant (surtout pour moi).

Si Po était morte alors que j’avais 11-12 ans, j’aurais trouvé ça très triste et j’aurais pleuré, c’est certain. Maintenant que je suis une grande personne, que je sais que la vie est fragile et que tout est éphémère, bin je sais que je vais encore plus pleurer la mort de Po. Depuis le temps qu’on vit ensemble, Po et moi nous connaissons plus que jamais. On passe nos journées ensemble. Je connais toutes ses petites habitudes, elle connait les miennes, et elle sait comment obtenir ce qu’elle veut de moi. Aussi, je crois que je peux dire sans me tromper qu’elle me fait confiance. Les chats se cachent souvent quand ils sont malades ou blessés, c’est un réflexe de survie très fréquent (et utile). Mais Po est venue me voir quand ça n’allait pas. Elle m’a réveillée, sûrement parce qu’elle sait que je suis une source de réconfort et de soins. Elle me laisse lui donner ses médicaments, même si parfois ça goûte mauvais quand je l’enfonce pas assez loin dans sa petite gueule de Po. Elle pourrait très bien s’en aller quand elle me voit arriver avec sa pilule ou résister quand je lui ouvre la bouche, mais elle reste là et attend que ça passe. Des fois elle n’a même pas le temps d’arrêter de ronronner.

Tous ces petits détails sont des signes que Po et moi, on cohabite harmonieusement, bien sûr dans les limites que peut procurer une relation humain-chat. Et que je peux même pas considérer une seconde que je puisse remplacer Po par un prochain fucking chat. Si d’autres chats passent dans ma vie par la suite, tant mieux, ça arrivera, pis c'est ça. Mais pour le moment, c’est pas du tout ce que j’ai à l’esprit. Je suis pas rendue là, et jamais je pourrai voir un animal comme un bien de consommation.

Ces temps-ci, je pense beaucoup aux gens seuls qui n’ont que leur animal de compagnie. Il y en a des tonnes. Non, pas uniquement des personnes âgées. Plein de gens n’ont que leur chat, leur chien, leur perruche, name it. Ils font quoi quand leur animal est malade? Et quand il meurt? Ça doit être terrible. Moi, j’ai quand même une vie en dehors de Po. Je sais que tu me crois pas, mais c’est vrai, tchèque. J’ai des amis. Des activités. Des occupations, des buts, des tas de trucs à faire. Plein d’amis à voir et à aimer, des amis qui m’aiment. Et ça ne rend pas ma Po moins précieuse pour autant. Comment ils s’en remettent, ces gens seuls? Comment ils font le deuil de leur animal?

En tout cas, je crois fermement que je suis pas en train de gaspiller ni mon énergie ni mon argent ni mon amour. Pis en plus, une cystite, ça se guérit, et l’hyperthyroïdie, ça se traite. J’ai pas plogué Po sur une batterie pour la maintenir en vie, calvaire. Tout ce que je veux, c’est qu’elle soit bien. C’est certain que je veux la garder près de moi aussi longtemps que possible. Mais si j’ai un immense respect pour la vie, j’en ai aussi pour la mort, et je vais laisser à Po le droit de mourir quand son heure sera venue. Même si c’est triste, même si je veux pas. Et je laisserai personne me dire que c'est yinque un fucking chat.

Pis après, quand personne ne regardera, je vais l’enterrer dans un Pet Sematary.

lundi 10 septembre 2012

Super promo full capotée

Présentement, j'offre un rabais de 25% sur tous les articles de ma boutiques. Pour une durée limitée! Pour en profiter, il faut que tu entres le code promo "EYEOFTHETIGER2012" quand tu commandes une belle gnéserie.

J'ai vendu mes cossins 8 bits en Hama Beads, mais je prends les commandes spéciales. Merci pour ton soutien, et merci pour tout.

Bonne nuit (pour vrai, là).

Non, la buprénorphine ne fera pas de Po une junkie


Des fois, ça vaut la peine de lire la liste des effets secondaires d’un médicament. Ça sert pas juste à terroriser les hypocondriaques. Je viens de fouiller les internets pour avoir quelques détails au sujet de la buprénorphine, l’analgésique que Po s’est fait prescrire aujourd’hui. Je lis « mydriase » et me demande qu’est-c’est que ça veut dire, donc… Ah! OK. Ça pourrait expliquer pourquoi Po fait des yeux de hibou. 

Po, en temps normal : =^.^=
Po, sur la buprénorphine : =0.0=

Je sais que les chats ont tendance à avoir les pupilles dilatées quand ils ont peur, alors je supposais que c’était la douleur qui lui faisait faire ces yeux-là. Là, j’ose croire que c’est la droye. Et qu’elle n’a plus mal, ou beaucoup moins.

Ma Po m’a encore fait peur. Alors qu’elle allait si bien depuis sa rémission, hier elle a cessé de manger et même de boire. J’ai l’impression qu’elle a mal à la bouche. Parfois, elle la garde un peu entrouverte, ou alors elle laisse sortir le bout de sa langue. Dès qu’elle essaie de manger, ça semble la faire souffrir et elle fuit sa gamelle comme si c’était la source de son mal. Après une nuit trouée de réveils inquiets, j’ai pris tout ce qu’il me restait sur ma VISA puis je suis retourné voir la vétérinaire, et elle n’a pas trouvé d’affreuse gingivite comme je le craignais mais semble croire que le médicament antithyroïdien que prend Po pourrait être la cause de son anorexie. On arrête donc le Felimazole pour quelques jours, j’observe Po, et je lui donne un analgésique pour qu’elle puisse manger sans souffrir. Je lui ai offert du bon mou en canne mais elle a préféré manger quelques croquettes (pourquoi?). J’ai encore l’impression qu’elle a mal, peut-être aux dents, peut-être à la gorge, je sais pas. J’espère que ça va vite passer et que ses médicaments vont l’aider. Parce que je juge qu’elle a eu sa dose d’affaires plates. Et parce que ça me fait mal de la voir souffrir.

Là, elle frotte sa face sur moi et se tortille sur le lit mais ne ronronne pas. Po qui ronronne pas, c’est bizarre. Ça doit être le buzz de droye qui fait ça. Oui. OK. Tout va bien aller. Bonne nuit.

jeudi 6 septembre 2012

Lancer des légumes à Wart avec Darnziak


Aujourd’hui, je suis allée à pital vétérinaire avec Po. Prélèvement sanguin pour le suivi de son traitement antithyroïdien et analyse de peupi pour s’assurer que sa cystite est bien guérie. Ah, le peupi! C’était pas si simple à récolter. Au départ, la vétérinaire a pris pour acquis que je leur laisserais Po pour une nuit afin de leur permettre de récolter un échantillon d’urine. Mais un séjour à l’hôpital, c’est assez traumatisant pour un chat, et j’estime que Po a eu sa dose d’émotions fortes pour longtemps. J’ai donc demandé si c’était possible que je m’occupe moi-même de prélever un échantillon du peupi pour éviter une hospitalisation (et des frais supplémentaires). Pas de problème! Je suis étonnée et un peu déçue qu’on ne me l’ait pas offert spontanément… Ma mission d’hier c’était donc de surveiller Po toute la journée et d’attendre qu’elle fasse un beau peupi dans son bac à litière entièrement vidé et nettoyé. Je devais courir à la clinique dans l’heure suivant la miction, ou garder l’urine au frigo pour un maximum de six heures, parce que « l'urine est une milieu fragile ». Po a fait son peupi en soirée, me laissant juste assez de temps pour me rendre à la clinique avant la fermeture. Une bonne marche sous la pluie, la soundtrack de Megaman II dans mes oreilles et la fiole de peupi emballée dans mon sac comme s’il s’agissait d’un trésor. J’arrive à la clinique, fière d’être au bout de ma noble mission, pis c’est là qu’on me demande de payer pour l’analyse d’urine, qui sera faite sur-le-champ. Ah. Bin oui. C’est d’une évidence. Je me suis imaginée que je paierais tout le lendemain, au moment de mon rendez-vous, mais non, faut que je paye tout de suite. Je sais que ma paye ne rentre qu’à minuit, mais je prie pour que les fonds nécessaires soient dans mon compte… Transaction refusée : fonds insuffisants. Argh. OK, pas grave, j’ai ma VISA. Mais on me demande mon NIP. Putain, c’est quoi donc, le NIP? Je me fourre toujours avec celui de ma MasterCard. Erreur NIP. Aaaah, crisse crisse crisse! Pis MasterCard, elle? Erreur NIP. Gnnnnn! J’avais déjà chaud à cause de ma longue marche, mais là je suais encore plus. Gênée j’étions. La jeune secrétaire m’a fait un clin d’oeil. « Je vais arranger ça… » OK, je peux payer demain, mais j’aurai pas les résultats ce soir? Excellent! Merci merci! Ouf. Astheure, enlève la couche de honte qui vient de suinter de tes pores de peau. Allez, enlève ça. C’est pas honteux d’être pauvre, voyons. Généralement, je dis pas que je suis pauvre. Je dis que mes finances sont présentement et temporairement semi-désastreuses. Mais là, là je me sens pauvre. Mais c’est sûrement la honte qui me fait me sentir pauvre, ça va partir, ça va partir.

Pis là je me suis perdue dans le parc La Fontaine. Pas complètement perdue que je sais pas où chuise pis j’espère qu’ils vont pouvoir m’identifier à la morgue grâce à mes cartes pis toute. Juste un peu perdue, là. Je savais pus trop dans quelle direction j’allais. J’ai fait *EXIT* mais ça marchait pas. C’est parce que j’avais pus de MP! J’ai pris un Ether, j’ai refait *EXIT*, pis je me suis retrouvée sur Rachel, là où je devais aller, mais un peu plus à l’ouest. Ce qui fait qu’au final, j’ai tracé un U pour me rendre chez moi. Léger détour santé, c’est correct.

Là, je filais pas pantoute pour une soirée d'élections. Toute la campagne électorale m’a laissée plutôt froide. Mais je suis quand même allé voter! Oui oui. Ça me tentait pas tellement, j’avais un peu mal au coeur, mais je me suis forcée en me disant que j’allais quand même pas dégueuler sur mon bulletin de vote. Faque j’ai arrêté à l’église en sortant du bureau de poste après avoir livré des macarons de Folle aux chats (PLOGUE PLOGUE PLOGUE), pis là j’ai failli mettre le pied sur un morceau de pigeon, pis j’ai dû faire un effort mental pour empêcher la nausée de prendre de l’ampleur. Bin là. Un morceau de pigeon. C’est normal. Église = pigeons = morceaux de pigeons. Ça va de soi. Come on, Sophy, t’en as vu d’autres. J’entre, j’attends trente secondes, je fais mon X à côté de Khadir, parce que chu dedans pour ça, Khadir, pis je sors de là avec un drôle de feeling. J'ai voté avec mon coeur, même si je crois plus trop au système, mais je ressens ni satisfaction ni sentiment bénéfique pour mon coeur. Bin coudonc. C’est tu le morceau de pigeon? L’overdose électorale? Je sais pas. Et l’air est lourd. L’ambiance est inquiétante. Bah, c’est la pression atmosphérique, les nerfs… Arrête donc de t’imaginer que l’Apocalypse est proche. Tsé, oublie pas que t’as une maladie mentale. Ça met un voile sur la réalité, ça, fille. OK. Correct. Je rentre chenous d'ebord.

J’ai tchatté avec Darnziak pendant que mes voisins me servaient de baromètre. Quand ça criait, applaudissait et jouait de la casserole, c’était bon signe. À chaque fois, Darnziak me précisait la raison de l’essitation : victoire d’Amir, victoire de Françoise, défaite de Charest, etc. J’ai même osé regarder timidement mon fil d’actualité sur Facebook. Mais quand j’ai commencé à lire des rumeurs d’attentat, j’ai fermé ça. Beubaille. Vous me mettrez au courant demain, cette nuit je dors. Mais avant, je lis de la poésie. Faque beubaille Facebook. Ah! Oh! Message texte! Non, oh non, c’est Chogna qui écrit sur mon mur. Me garoche des liens vers Radio-Can et La Presse. Attentat au Métropolis. Un mort, un blessé grave. Non, non, non. Ah crisse, non. Évidemment, j’ai très mal dormi. Me suis réveillée et re-réveillée. À six heures du matin, j’ai écrit à mon grand frère parce que mon cerveau spinnait fort en mode « tragédie ». D’un coup que je connais une des victimes? Qui aurait pu être au Métropolis… Hum, faisons une liste mentale de mes amis péquistes… OK, ta yeule, arrête. Tchut. Darnziak m’a vite répondue, parce que lui il se levait pour aller donner ses cours à ses adorables étudiants qui trippent fort d’avoir le meilleur prof de philo du monde, et il m’a rassurée, non, c’est personne qu’on connait, ça va aller, c’est terminé. Il m’a bordée et je me suis rendormie.

Ce matin, j’avais pas trop d’appétit, par contre. Maudits drames humaines. Pis pourquoi, donc, que plus le temps passe, plus je deviens hypersensible? On n’est pas supposé devenir plus fort en vieillissant, en grandissant? Come on, Sophy, t’en as vu d’autres. OK, mais je suis supposée faire quoi pour apprendre à encaisser les chocs de la vie? Pour garder ma sensibilité sans pour autant m’effondrer en miettes à chaque fois que se produit un drame? C’est pas comme si je le savais pas, qu’on vit dans un monde hostile. C’est pas comme si je le savais pas, qu’on est à la fois si vulnérables et dangereux. Mais la haine, crisse, ça me tue toujours un peu. Je peux-tu haïr la haine?

Me suis calmé les nerfs en me concentrant sur des trucs plus positifs, et en soirée j’étais tellement absorbée par mes créations en Hama Beads que j’étais en train d’oublier le rendez-vous de Po. J’ai couru au guichet retirer 300$ et Darnziak a profité de mes quatre minutes d’absence pour arriver chez moi. Il m’accompagnait chez le vet parce qu’il sait que ça me stresse un peu. On a décidé de combiner ça avec une petite soirée de gaming, question de mettre du fonne dans tout ça. Quand je suis revenue chez moi, il était en train de manger une samouiche, assis dans mon escalier. J’ai fait entrer Po dans sa cage de transport, tout doucement, y’a pas eu de panique, puis on a marché un dizaine de minutes pour ensuite embarquer dans un taxi qui passait sur Mont-Royal. Po a miaulé un tout petit peu en voiture, puis elle s’est couchée sagement et n’a plus miaulé. On a eu de la chance : la salle d’attente était presque vide, très tranquille. Seuls autres clients : un chiot berger australien aux beaux yeux fous et un labrador gériatrique. Calmes et posés. Merci Jésus.

Darnziak trouvait la vet pas mal quioute. Le genre à qui tu voudrais envoyer un friend request. Elle a pris du sang à Po, l’a pesée, et m’a dit qu’il faudrait éventuellement faire analyser les masses qu’elle a sur l’abdomen. Ça peut être des kystes bénins, comme ce qu’elle a au front, ou ça peut être cancéreux. Ouf. OK. Bonne nouvelle : Po a pris 100 grammes et son peupi est beau. Yé! Moins bonne nouvelle : une facture de 216,59$. Ouch. Pas grave. Je vais survivre à ça. Po va bien!

On est rentrés au Manoir deluxe, on a mangé des bonnes cochonneries, j’ai pris ma penule, pis on a fini Mario 2. Pis c’est moi qui ai tué Wart, comme une grande. Pis après, on s’est rendu compte que tout ça n’était qu’un rêve.