mercredi 30 juillet 2008

Exercice de simulation d’alerte d’incendie de feu au bureau

On aurait pu croire qu’une toune de Ministry venait de starter. Non… il n’y a pas de speakers pour diffuser de la musique au bureau. C’était donc une alarme. Les marmottes émergent de leurs cubes, poc! poc! poc! tous se demandent mollement si on doit vraiment évacuer la place. Paraît que oui. Alors je laisse mes braves citoyens frapper un mur et je ne réponds plus aux appels. Je ramasse ma sacoche et je sors. Angie me rejoint une minute plus tard. « Fophy, tu m’attends pas? Tu me laisses cramer au bureau?! » Mon petit chevreu avait pris la peine d’apporter Marie-Hélène au mois de mars, de Mou, que je viens de lui prêter. A-do-rab.

samedi 26 juillet 2008

L'été dans mon cube

L’entretien de mon bloye se fait plus rare durant la saison estivale de l’été. Non, pas parce que je n’ai plus d’insignifiances à partager*. L’unique raison de ce ralentissement : je gaspille trop de temps à travailler. Et comme je n’ai pas le droit de parler de mon travail ultra top secret, au risque de me faire enlever par des agents gouvernementaux, je ferme ma gueule et j’essaie de dormir quand j’ai du temps.
Je peux au moins montrer une partie de l’intérieur de mon cube de travail, où j’ai affiché McComber et ses escargots qui m’ont tant fait rire au début de mon contrat. J’en ai éparpillé quelques-uns, et j’ai donné « Ambroise faisant le guet » à Angie.

Image Hosted by ImageShack.us

Merci à Maxym pour la photo**, Maxym qui porte un Y illégitime pour faire son original… Un de mes passe-temps fabuleux étant de changer mes peudos ou mes messages perso sur Msn, en ce moment je me nomme « Sophy [ Être différent c'est crisser un Y dans son nom ] », en réaction au message perso de MaxYm « Être différent, c’est être pareil tout seul ». Evlyn l’aimait bien, mais elle nous clanche tous les deux avec son « Être différente, c’est crisser un Y dans sa paire de chromosomes ». Seulement Evlyn peut inventer un message perso comme ça. Je l’adore, mon épouse éternelle.

*D’ailleurs, je vais enlever le tag « insignifiances » parce que je le trouve pas mal inutile. Il faudrait le mettre à chaque note ou presque, alors…
**Merci de prendre note que le fond de cette photo a été conçu par ordinateur pour camoufler l’apparence réelle du paravent de mon cubicule.

vendredi 25 juillet 2008

Il vieillit chaque jour, mais il y pense surtout aujourd'hui

Aujourd'hui, c'est la fête de Pute-Trick Brisebois. Vous pouvez lui envoyer des cartes, des emails, des appels, des pokes sur Facebook, des messages par pigeons voyageurs, des commentaires sur son blob, des communications télépathiques ou lui dire en personne des mots d'amour. Même s'il n'ose pas le dire ouvertement, il serait aussi très content de recevoir tout plein de cadeaux : des photos érotiques de vous*, vos petites culottes, votre héritage substantiel ou une voiture de collection (grandeur nature). Soyez créatifs, plise.

*badigeonnés de moutarde, c'est cool.

jeudi 24 juillet 2008

Le Secret

Je savais déjà que j’avais de la patience, mais ce nouveau travail me fait réaliser que j’en ai au moins un truck pis une barge. Jamais je ne soupire d’exaspération, jamais je ne hausse le ton, jamais je ne hurle d’insanités en serbe à l’envers*. Je reste empathique et souriante. Même avec le déficit de sommeil que j’accuse (je l’accuse, oui), même quand j’ai envie de crever, même quand je suis en SPM (je ne suis jamais en SPM, je réussis à être chiante à l’année).
Mais comment fais-jzeuh pour garder mon sourire pas-Crest?
JE LIS LE JOUR DES VIDANGES, bout d’viarge!
Je lis ça entre mes appels et ça me tient éveillée et béate de contentement. Quand je réponds à nos braves citoyens, j’ai encore le sourire dans la voix, et je crois que ça fait une différence sur leur attitude.
Mille mercis, Zhom, j’arrive encore à rire aux larmes en relisant tes notes que j’ai déjà lues il y a deux ans.

PUB – PUB – PUB – PUB – PUB

Des nouveaux bloyes à signaler ! Ma délicieuse et piquante ‘nique te crisse ses coups de gueule dans ta face ICI, et ma charmante épouse Evlyn poursuit son projet de dessins Lilim ICI.

APPRÉCIE !

PUB – PUB – PUB – PUB – PUB

*Dana, va falloir que tu m’apprennes comment on fait.

dimanche 20 juillet 2008

YAAAAAAAAAA!

C’est rare que je suis prête à dormir avant minuit. Ça m’est arrivé jeudi passé, mais au moment où j’allais éteindre la lumière, j’ai entendu une mouche surexcitée voler dans tous les sens entre les quatre murs de mon bunker. J’ai pensé que je n’arriverais jamais à dormir avec ce bourdonnement énervant, alors j’ai décidé de l’éliminer rapidement. Rapidement, ouais… Comment fait-on pour venir à bout d’une mouche speedée qui ne se pose pas deux secondes ? Simple ! devenir encore plus speedée qu’elle ! Comme je ne la voyais pas, je me suis mis à fesser dans le vide avec mon journal roulé en me fiant au son. Je croyais que je finirais par l’atteindre ou au moins par l’épuiser et qu’elle se poserait alors sur un mur. Après plus de 10 minutes de cette danse de St-Guy (j’espère que mon rideau de fenêtre est bien opaque), le monstre s’est dirigé vers la salle de bain. HAHA ! T’es foutue, sale bestiole ! Je me suis enfermée dans la pièce minuscule avec cette mouche, jamais je n’en avais vu une aussi DÉBILE. On s’est battu un bon cinq minutes. Moi, j’avais mon arme de papier et ma rage meurtrière, elle, ses ailes turbo en feu et son rugissement intimidant. J’étais persuadée que je ferais des cauchemars de mouches cette nuit-là (finalement non, seulement des rêves poches et pas racontabes). J’essayais de ne pas trop faire de bruit et surtout ne pas hurler pour éviter que mes nouveaux voisins me trouvent mongole de m’énerver comme ça toute seule (finalement, ils n’étaient pas là, je les ai entendus rentrer vers 3ham).
Bon, ok. L’histoire commence à être un peu plate, il n’y a pas vraiment de suspense, on sait où je m’en vais, bin oui je l’ai tué la maudite mouche et je suis retournée me coucher avec un mal de bras (j’ai perdu l’habitude de gesticuler comme ça) et un peu de satisfaction.
Ma vie est un peu ennuyante, la semaine. C’est plate, travailler aux heures de bureau. Ma vraie no life me manque, j’aimerais ravoir du temps pour ne rien faire. J’aime ne rien faire.
Ce soir, j’ai quand même pris le temps de regarder un film : Master of the flying guillotine (Jimmy Wang Yu, 1975). Tripant !! Merci Nicol de prendre soin de moi avec des délices de films!
Bon, déjà l’heure de dormir. C’est cruel, se lever si tôt le matin.

Image Hosted by ImageShack.us
Le pas-fin est aveugle et se laisse guider par les sons pour faire bobo à ses victimes, lui aussi (et un peu à ses über-sourcils, je crois).

mardi 8 juillet 2008

Samedi dernier, je magasinais avec mes amis Angie et Le Éric, accompagnée de mon adorable neveu de huit ans. Je suis toujours impressionnée qu’il ne fasse jamais de crise de nerfs à la vue de tous ces cossins alléchants pour les enfants. Bien sûr, il a tenté subtilement de me faire entrer dans un magasin de farces et attrapes en m’assurant que c’est « vraiment hot », mais je l’ai moi-même subtilement entraîné vers d’autres ailleurs. Chez Vision Rock, par exemple, où il passe cette remarque : « Headshot. C’est l’fun ici, j’apprends des nouveaux mots violents en anglais. » De retour chez lui, il me dit :

Neveu : Ah oui, merci Sophie pour les bonbons que tu m’as donnés la semaine passée !
Sophie : Tu les as trouvés !
Neveu : Oui ! Ben, pas le soir où tu les as cachés, parce que j’ai dormi avec sans m’en rendre compte. Le lendemain quand j’étais super fatigué je me suis éfouéré sur mon lit et c’est là que j’ai senti quelque chose de dur en dessous de mon oreiller.
Sophie : Hihi ! Et comment tu as su que ça venait de moi ?
Neveu : Quand j’ai trouvé les bonbons, j’ai tout de suite pensé à toi.
Sophie : [Toute émue]

Allez, tous en chœur pour un « Ooooooooooooooooooooh » d’attendrissement.
À huit ans, il a pensé à me remercier pour un cadeau qui date d’une semaine, et ce sans que personne ne le surveille pour le forcer à dire des politesses de formalité. Je l’adore.
Ça donne presque envie de procréer.

lundi 7 juillet 2008

Ça marche ! ne m'oublie pas !

Ces huit anges t'aideront les 8 prochaines années !!
Johanne Natacha Francine Roxanne


Denis Andray Joanne et Louise

Je t'ai envoyé
les 8 anges et tu dois les envoyer à 8 adresses, y compris la mienne. Dans huit minutes, tu recevras quelque chose que tu attends depuis longtemps .

Je sais qu’il y a de bonnes intentions derrière ça et que mon ami ne voulait pas réellement m’importuner. Mais je crois que je n’ai pas été assez claire au sujet des chaînes de lettres. Quand je demande qu’on ne m’en envoie pas, ça ne veut pas dire « non, exception faite des anges qui m’apportent du bonheur dans huit minutes ».
Ça veut juste dire « non ».
À moins que ce ne soit très spécial ou très drôle. (Non, des anges qui s’appellent Francine ou Denis, ça ne compte pas.) J’aurais pu simplement l’ignorer comme d’habitude, mais j’ai répondu cette phrase :
« Je n’attends plus rien depuis longtemps. »
Ça fait un bon moment qu’on ne s’est ni vu ni parlé, j’espère que ça engagera une discussion.







dimanche 6 juillet 2008

Le chat à botter

On se voit de façon régulière depuis sa naissance, je l’ai vu grandir, il sait qui je suis, il a eu l’occasion de me sentir des millions de fois, mais pourtant, il persiste à me détester. Il déteste tout le monde, sauf ma sœur et son fils. Je garde leur chat diabolique depuis quelques jours puisqu’ils sont en vacances, et je suis suivie de près dans chacun de mes déplacements. Il a l’air tout gentil, à première vue. D’ailleurs, voilà ce qui est traître : on le trouve mignon (un beau chat bicolore super doux), à le regarder se frotter sur tous les murs, à se rouler par terre en nous faisant des oeils de charme. Mais ne le touchez surtout pas! Oh non! Ça mord, ce minou-là! Quand je reviens du travail, il m’accueille chaleureusement en se tortillant à mes côtés avec un bruit de moteur d’intensité moyenne. Je me risque alors à lui donner un peu de flatte-flatte, et presque à chaque fois il riposte avec un triple coup de patte en accéléré (sans griffes) et une morsure (avec des dents). Ouch. Je vais remplir son bol d’eau, il me suit jusqu’à la salle de bain et me snape le mollet. OUCH ! Ça ressemble au syndrome du chat dégriffé : « J’ai pas de griffes mais j’en impose pareil, gne ! » Une terreur. Il est toujours à moins de trois mètres de moi. Et même s’il a l’air très détendu, tout étalé par terre, il continue de me faire des menaces vocales.
Il est chanceux que j’aime les animaux de façon de façon inconditionnelle, car il aurait tout un coup de pied au derrière.

mardi 1 juillet 2008

Il y a deux semaines, & m’a envoyé une photo qu’il a prise d’une seiche chéssant chur la plage. Quelle délicate attention! Puisque je suis quand même un peu généreuse moi aussi, je la partage avec vous, ici et maintenant :

Image Hosted by ImageShack.us

Moi j'aime ça les cadeaux. :)